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samedi 13 février 2010

NOTRE RAID EN AMERIQUE DU SUD - CARTES

Résumé de tout ce que nous avons vu et partagé en ces différents Pays. Ce n'est que notre pure expérience ! Rien de plus ! MAIS QUELLE EXPERIENCE !

1/4 (Arg) BUENOS AIRES - (Urug) COLONIA

BUENOS AIRES



Les rues de Buenos Aires sont quasi désertes en ce dimanche matin. Nous rejoignons rapidement le Microcentro en taxi collectif et terminons la nuit à l’hôtel avant d’arpenter les rues de la deuxième mégalopole d’Amérique latine.

De prime abord, Buenos Aires n’est pas vraiment dépaysante, et ressemble beaucoup sur le plan architectural à nos capitales européennes, Madrid notamment. Elle porte également le nom de « Paris de l’Amérique latine ». Le schéma directeur et les axes routiers sillonnant la ville sont en revanche typiquement américains : un interminable damier s’étendant à perte de vue, avec d’immenses avenues de sept voies voir plus. En dehors de quelques quartiers, Buenos Aires n’est vraiment pas une ville pour les piétons (et je ne parle pas des vélos !). Certaines avenues bordées d’immeubles haussmanniens font penser aux grands boulevards parisiens de la rive droite, mais en beaucoup plus décatis. On sent que la crise économique est passée par là. La pauvreté, et surtout les inégalités sociales entre les différents quartiers sont très visibles.

Buenos Aires, le "Paris" de l'Amérique Latine


Calés par de délicieuses pâtes au déjeuner (les restos italiens sont légions à Buenos Aires !), nous arpentons le centre de Buenos Aires : calle Florida, Plaza de Mayo, quartier de San Telmo et son marché au puces, spectacles de Tango sur la Plaza Dorrego, la tournée des bars de ce quartier Bohême (Pride café notamment). Beaucoup de groupes de musique jouent leur partition dans les rues de San Telmo, tel « Orquesta Tipica El Afronte ». Retour dans le Microcentro à la nuit tombée via la Calle diagonale et l’avenue Corrientes, le « Broadway » sud américain, où une foule de groupies attend avec impatience l’arrivée de leurs idoles.

Plaza de Mayo dans la brume de l'hiver, centre de Buenos Aires

 
Visite du quartier de La Boca et de Caminito avec ces maisons peintes aux multiples couleurs. Mais cela fait un peu « attrape touristes » avec toutes ces boutiques de babioles. Un peu une ambiance « place du tertre » en hiver. Le transport en bus municipal n’est pas très aisée (pas de plan des lignes) mais nous rejoignons ensuite assez rapidement le quartier de Retiro, Recoleta et Palermo avec son cimetière (qui fait penser au Père Lachaise) abritant notamment la tombe d’Evita et de Carlos Gardel. Promenade dans les parcs du quartier de Palermo et son Jardin Japones.

Buenos Aires : la Boca, Les docks et le tango ...



5/15 (Arg) MAR DEL PLATA - BAHIA BLANCA - PUERTO MADRYN - TRELEW - RIO GALEGOS


16/21 (Arg) USHUAIA

22/33 (Chili) PUNTA ARENAS - PUERTO NATALES - (Arg) EL CALAFATE - (Chi) PARC TORRES DEL PAINE

ARGENTINE - Patagonie

Le Glacier - "Perito Francisco P. Moreno

































 

LE CHILI

Le Chili est beau du nord au sud et grâce à sa situation géographique unique, on peut atteindre en quelques heures la montagne ou la mer, un volcan ou des bains, un geyser ou une forêt, à la montagne ou la campagne.
En dehors de ses paysages naturels, les villes chiliennes sont parmi les moins chères du monde pour vivre.
 
Mise à part que le Chili offre des prix compétitifs, il met également en évidence les progrès réalisés en termes de qualité de vie ces dernières années. Les classements internationaux qualifient le Chili comme l'un des meilleurs pays où vivre en Amérique latine. Sa capitale, Santiago, est la ville la deuxième meilleure à vivre en Amérique latine.
 


Avec ses montagnes, ses majestueuses montagnes des Andes, les rivières et les lacs, leurs champs, leur vaste mer et de ses grandes villes, le Chili est un pays exceptionnel.
 
...Super Chili et montre-nous, ton "Désert de Fleurs " (Voir plus en avant "ATACAMA" !)

34/42 (Chi) PUERTO MONTT - COLCHAGUA

43/47 (Chi) SANTIAGO - VALPARAISO - LA SERENA


SANTAGIO DE CHILE

La nuit est déjà tombée lorsque nous atterrissons à l’aéroport de Santiago. Nous évitons la capitale tentaculaire et sans véritable charme, et préférons prendre un bus directement en direction de Valparaiso. Nous atteignons le port du bout du monde en à peine deux heures. Petit bus local puis rude grimpette jusqu’à la chambre d’hôte tout en haut de la Cerro Concepcion dans le cœur historique de Valparaiso.

La chambre donne sur la baie illuminée des milles et une lumières du port et de la ville grimpant sur les nombreuses collines. Depuis le temps qu’on entendait parler de Valparaiso à l’émission Thalassa ! JJ reste un long moment à contempler de la fenêtre ce spectacle scintillant. Il ne fait pas très chaud et nous sommes revenus de plein pied dans l’hiver austral.

Arrivée à Valparaiso, port du bout du monde !


Journée de déambulation dans les rues de Valparaiso, à monter, descendre et remonter ses multiples collines : Cerro Concepcion, Cerro Alegre, Cerro San Juan de Dios, Cerro Bellavista, Cerro Florida … De nombreuses rues de la ville sont recouvertes de peintures murales, d’élégants pochoirs et de graffitis poétiques. Valparaiso est une ville qui inspire les artistes ! Nous empruntons les nombreux ascenseurs funiculaires qui relient la ville basse avec les collines.

Le port de Valparaiso dans tout ses états


Nous remontons l’avenida Alemania (le Mulholland Drive du Chili !) qui serpente sur les hauteurs de la ville avec de très beau panorama sur le port et sur la baie.

Visite de la Sebastiana, la magnifique maison du poète Pablo Neruda à Valparaiso. Superbe séjour avec de grandes baies vitrées offrant des vues panoramique sur Valparaiso, de très beaux objets un peu partout (Neruda était un grand collectionneur). Magnifique carte du monde faîte par l’Académie des Sciences de Paris au 18ème siècle avec plein de descriptions rigolotes des habitants et animaux du nouveau monde.

Le bureau au dernier étage ressemble à la cabine d’un capitaine de grand voilier planant au dessus des nuages. C’est peut être d’ici que Neruda a écrit « un point de la planète s’alluma minuscule … surgirent des navires pavoisés beau comme des colombes de rêve … Valparaiso scintilla dans la nuit de l’univers »
Les rues tortueueses de Valparaiso


Retour dans la ville basse par l’avenida Alemania. Les lumières de la baie s’illuminent progressivement à la nuit tombée. Délicieux vin chilien au dîner du cépage Carmenere, inconnu en France.

Lumières de la nuit dans la baie de Valparaiso

Direction la côte pacifique au sud de Valparaiso pour visiter la deuxième maison de Pablo Neruda à la Isla Negra. Là encore, magnifique maison donnant directement sur la mer, avec un déco incroyable et pleins d’objets insolites. Elle vaut vraiment les 1h30 de bus pour s’y rendre. Déjeuner dans un petit resto du Chili profond. Promenade en bord de mer où se mélange roches noires et plage de sable fin. Avec ce temps gris et tout ces nuages bas, on se croirait vraiment en Bretagne au mois de Novembre !

Retour sur Valparaiso, ballade en ville, tournée des bars à vin et dîner au Filou de Montpellier, un très bon resto tenu par un expatrié. Avec ces 14.5°, le vin chilien par ailleurs délicieux fait vite tourner la tête !
Le bureau de Pablo Neruda à la Isla Negra : vue sur la mer et photo de Baudelaire

Dernier jour à Valparaiso. Promenade dans les quartiers Ouest de la ville du côté des docks. Magnifique vue plongeante sur la baie depuis le Paseo 21 de Mayo accessible avec le plus vieil ascenseur de la ville : l’ascensor Artilleria. Il commence à pleuvoir des cordes ! Mais on va pas se plaindre : première pluie en trois semaines de voyage.

Retour dans le centre et découverte du Museo a Cielo Abierto : un ensemble de rues du côté de la cerro Florida où l’on peut admirer des dizaines de peintures murales. Mais ce n’est pas aussi poétique et expressif que la multitude de graffitis sauvages et autres fresques murales qui ornent les murs de la ville.

Nous empruntons ensuite le métro pour nous rendre à Vina Del Mar, la station balnéaire au Nord-est de Valparaiso. Très bétonnée et plutôt laide, nous ne nous y attardons pas et retournons vite du côté de Valparaiso. Excellente et gigantesque pizza au diner, accompagnée d’un vin Chilien Carmenere toujours aussi délicieux.

La cordillère des Andes entre Chili et Argentine vue d'Avion

Le survol des Andes offre de grandioses panoramas, notamment lorsque l’avion fait un virage juste au niveau de l’Aconcagua, le plus haut sommet des Amériques à presque 7 000 mètres d’altitude.


Le géant des Amériques vu d'avion : l'Aconcagua à plus de 7 000 m.





48/57 (Arg) MENDOZA - SAN JUAN - SAN AUGUSTIN - LA RIOJA - CATAMARCA - SANTA MARIA - QUILMES

58 - 68 (Arg) CAFAYATE - RUINAS DE LA PAYA - CACHI - SALTA - PUMAMARCA - SALINAS - HUMAHUACA

58 - CAFAYATE

A l’arrivée sur Cafayate, la route sillonne entre les vignobles (principalement vin blanc dans cette région). C’est le début de la Ruta Del Vino. Visite de vignobles et dégustation de rigueur. Le vin blanc est très fruité mais le rouge ressemble à de la piquette !
Visite des ruines de Quilmes dans l’après midi, vestige archéologique d’une cité amérindienne qui connue son apogée à la période Inca. Le site a été restitué aux indiens il y a peu, après une longue bataille juridique contre un promoteur gringo qui avait commencé à construire un hôtel juste à côté des ruines. Et pour la construction de son laideron, il avait même poussé le cynisme jusqu’à piquer les pierres sur les ruines de la cité Inca ! Mais les indiens ont gagné leur combat et commence maintenant une belle réhabilitation du site. Les ruines sont dans un site remarquable, au cœur d’une véritable forêt de Cardons (=cactus) géants dont certains dépassent les 10 mètres de haut !


Les couleurs chatoyantes des vallées Calchaquies

Soirée tranquille dans le petit bourg de Cafayate. Dégustation de jus de fruits frais en terrasse. Excellent resto sur la Plaza Mayor ou je savoure un délicieux « confit de cabri » la spécialité locale : la saveur d’une souris d’agneau combinée à la texture d’un confit de Canard. Le tout en quantité gargantuesque ! Petit concert de musique traditionnelle à la guitare



Photos panoramiques des vallées calchaquies

Deuxième jour de périple dans les vallées Calchaquies. Direction plein Nord en empruntant la mythique Ruta 40 qui traverse toute l’Argentine du nord au sud sur plusieurs milliers de kilomètres. Un panneau nous indique que nous sommes déjà à 4 406 kilomètres d’Ushuaia ! La route non goudronnée traverse un décor spectaculaire notamment lors du passage de la Quebrada de Las Flechas qui lance vers le ciel ses aiguilles de roches acérées. Chaque petit village traversé possède une ravissante ancienne église de style coloniale, notamment Molinos et Cachi. Les splendides neiges éternelles du Nevado de Cachi sont bientôt en vue.



La mythique route 40 serpentant dans le dédale de Las Flechas, vallées calchaquies

Nous quittons la Ruta 40 après le village de Cachi pour retourner sur Salta. Traversée du Parque nacional de Los Cardones par la recta Tin-Tin où les cactus gigantesques s’étendent à perte de vue sur un plateau d’altitude balayé par les vents. La redescente sur Salta se fait par la vertigineuse côte de l’évêque « Cuesta Del Obispo », avec son interminable succession de lacets étroits, dans un décor minéral d’une beauté stupéfiante.

Arrivée sur Salta dans la soirée achève notre Vuelta de deux jours dans les splendides vallées Calchaquies. Nous retrouvons l'Hôtel où se prépare une petite fête à l’occasion d'une fête locale. Diner succulent à notre désormais habituel QG de gastronomie carnassière "El Solar del Convento". Un Bife de Lomo sinon rien !



Paysages du far Ouest Argentin : côte de l'évêque et Cardones géants.

61 - SALTA

Il fait déjà nuit noire à notre arrivée sur Salta mais nous trouvons rapidement notre hôtel à l’architecture toute colorée et tarabiscotée. Ambiance très sympathique et légèrement hippie. Bife de Lomo dans le meilleur resto de la ville à deux pas de la Plaza 9 de Julio.

Salta, capitale du Nord - Ouest - Argentin

Grass mat’ et petit dej au soleil à la terrasse de la grande place de Salta. La capitale du Noroeste est vraiment belle, pas étonnant qu’on l’appelle « La Linda ». Architecture baroque et colorée omniprésente. Ses rues paisibles sont une véritable invitation à la promenade. Nous flânons du côté du marché artisanal à côté de la gare. Musique et danses traditionnelles au moment du déjeuner.


Les gauchos des différentes provinces environnantes envahissent les rues de la ville dans l’après midi à l’occasion d’un grand défilé. Ambiance « Zorro » garantie !


Montée en fin de journée par le téléphérique au Cerro San Bernardo, une colline avec un superbe panorama sur la ville de Salta. Discussion sur les vertus du Bife de Lomo avec des Saltanaises pendant le trajet en téléphérique. Du haut de la colline, le spectacle des milles et une lumières de la ville s’allumant progressivement à la tombée de la nuit est superbe.


La plaza mayor de Salta à la nuit tombée

Danses traditionnelles à Salta


Début d’un périple de deux jours dans les vallées Calchaquies. Nous parcourons dans la matinée la superbe route entre Salta et Cafayate : La Quebrada de las Conchas. Le paysage est spectaculaire. La sédimentation puis l’érosion ont sculpté des montagnes aux formes incroyables et surtout, aux couleurs vives et resplendissantes : rouge, orange, vert, jaune, ocre gris … Toute une magnifique palette de couleurs.


La quebrada de Las Conchas : premiers contreforts des Andes

Départ très matinal de Salta en bus en direction du nord et de la Quebrada de Humahuaca, l’autre grande attraction naturelle du Noroeste argentin. Le bus est très confortable et les paysages qui défilent devant la vitre panoramique tout à l’avant du bus où nous nous sommes installés sont superbes. L’érosion du Rio Grande a paré la vallée de formes géologiques absolument superbes et aux couleurs étonnantes : le Cerro de siete Colores de Purmamarca, Tilcara


Routes et villages du far Ouest Argentin
Nous arpentons les rues du village et ces environs dans l’après midi, avant une séance carte postale et bouquinage au soleil sur l’unique bar terrasse du village.
Coucher de soleil splendide sur la Quebrada de Humahuaca. Au dîner, nous savourons notre premier Lamas sous la douce mélodie de deux hippies troubadours venus pousser la chansonnette.


Quebrada de Humahuaca : la route pour la Bolivie

68 - Humahuaca et ses environs

Nous reprenons la route toujours en direction du Nord. Au fur et à mesure que nous prenons de l’altitude, la végétation disparaît progressivement et laisse la place aux paysages arides et désolés de la Puna. Nous arrivons à midi dans la ville de La Quiaca - Villazón, marquant la frontière entre l’Argentine et la Bolivie. Le transit frontalier des camions étant très réglementé et coûteux, on voit s’affairer sur les hauteurs une interminable file indienne de porteurs acheminant de part et d’autre de la frontière des paquets incroyablement volumineux pour seulement quelques pesos. Une vraie fourmilière. Très impressionnant.


Un seul guichetier au poste frontière : du coup, très longue attente pour passer la douane.

Au bout de 2 heures nous faisons notre entrée en Bolivie notre passeport fraîchement tamponné. Mais ceci est une autre histoire …