TRANSLATOR

samedi 13 février 2010

90/99 (Chi) SAN PEDRO DE ATAMACA - PICA - IQUIQUE - ARICA

De la BOLIVIE au CHILI

 
Le passage de la frontière entre la Bolivie et le Chili marque deux changements radicaux : la route redevient goudronnée et nous perdons rapidement de l’altitude, quittant les hauteurs de l’Altiplano. La cinquantaine de kilomètres qui séparent la frontière chilienne de San Pedro de Atacama est une immense descente en quasi ligne droite où nous passons de presque 5000 mètres d’altitude à tout juste 2000 mètres en seulement trois petits quarts d’heures. Devant nous, la plaine du désert d’Atacama s’étend à perte de vue.


Le village de San Pedro de Atacama fait une bien curieuse impression lorsque l’on vient de Bolivie : celle d’un « village à Touristes » et d’un vrai petit « Disneyland ». Dans les rues du village, les boutiques de babioles « ethniques -world - post-hippies » alternent avec des restaurants à touristes où le prix des pizzas et des bouteilles d’eau ne sont guère éloignés des prix parisiens.

Photos panoramiques de la chaîne des volcans séparant Chili et Bolivie


Une multitude de petites agences proposent toutes les mêmes circuits touristiques dans les environs. La plupart des circuits proposés ne nous tentent pas vraiment : les geysers du Tatio, le Salar d’Atacama et les lagunes chiliennes semblent nettement moins spectaculaires que tous ce que nous avons pu voir du côté Bolivien, dans des conditions qui plus est exceptionnelle.

Un bon point néanmoins pour le village de San Pedro de Atacama : l’architecture Pueblo a été remarquablement préservée. Si l’on fait abstraction (c’est difficile !) de tout le business touristique, le village a même du charme : église pittoresque, place ombragée avec en arrière plan le majestueux volcan Licancabur.

Le volcan Licancabur au coucher du soleil


En fin de journée, promenade sur les hauteurs de San Pedro pour y admirer le coucher du soleil sur la chaîne des volcans séparant le Chili de la Bolivie : Volcans Linzor, Cerro Seirecabur, Volcan Licancabur et Lascar, Nevado de Poquis … Spectacle magnifique, ave vraiment une impression d’avoir foulé le sol de la planète Mars !


Photos panoramiques de la vallée de la Luna. Desert d'Atacama


Longue grasse matinée pour nous remettre de nos émotions boliviennes. Petit dej’ sur la terrasse ensoleillée du motel. Que c’est agréable de retrouver la chaleur et cette facilité de respiration après l’Altiplano Bolivien !


Ballade à pied dans le nord de l’oasis de San Pedro et visite de la Pukara de Quitor : les ruines très bien réhabilitées d’une forteresse Atacamène, construite avant la période Inca et qui résista vaillamment aux conquistadors espagnols (quels bouchers ceux là !). La forteresse est construite sur un nid d’aigle du haut duquel se dégage une vue superbe sur l’oasis de San Pedro et le désert d’Atacama.

La vallée de la muerte dans le désert d'Atacama


Après un déjeuner au soleil sur la place principale du village, excursion dans les environs immédiats de San Pedro de Atacama : Valle de La Luna, Valle de la Muerte, Parada los vigilantes o tres marias.

Le spectacle du coucher du soleil depuis l’Anfiteatro de la Valle de la Luna est inoubliable ! Et le spectacle continue même après les derniers rayons du soleil, lorsque la pleine lune illumine les formes étranges et fantasmagoriques des montagnes et volcans surgissant d’un peu partout dans l’immensité du désert d’Atacama.

Paysages du désert d'Atacama


Dîner pizza express avant de repartir aussitôt sur les coup de 21h dans une petite ferme perdue dans le désert pour aller y observer les astres et les étoiles. Car le ciel du désert d’Atacama est l’un des plus purs du monde. Et un astronome français établi au Chili a installé dans son champ tout un tas de télescopes de différente taille. Chacun d’eux pointe son objectif sur une curiosité du ciel : étoiles bleues ou rouges, nuage de Magellan, Jupiter et surtout … la Lune visible dans les moindres détails !

Photos de la Lune prises dans l'objectif du téléscope !


Le desert d'Atacama vu d'avion au coucher du soleil


Magnifique coucher de soleil sur le désert d'ATAMACA
 
ATACAMA : LE DESERT DE FLEURS !
 
Dans le désert d'Atacama, le plus sec au monde, situé dans le nord du Chili, c’est un phénomène météorologique spectaculaire ...
Le paysage désertique est un jardin de plus de 200 variétés de fleurs, uniques au monde, couvrant les vallées et les collines. Ceci grâce, aux pluies d'hiver qui se situent dans la période située entre Juillet et Septembre, parfois supérieure à 15 mm.
 
Du début Octobre à fin Novembre, personne ne peut imaginer ce que leurs yeux voient est un désert !
Des fleurs de toutes les couleurs apparaissent surtout près de la côte, formant un beau tapis multicolore.
Certaines des plus belles sont les "Ananucas", (Agnagnucas) qui poussent dans différentes couleurs.
 
De plus, la "patte de lion", le ton rouge et jaune, qui peut atteindre un diamètre de 15 cm. est malheureusement en voie de disparition.
Mais quand la pluie ne vient pas dans la région, au sec, sous les pierres, les graines attendent patiemment.
Le phénomène se produit tous les 3-8 ans, en fonction de la pluviométrie et est rendue possible par la capacité des plantes adaptées au climat désertique, à garder leurs semences sous quelques centimètres de la surface pendant des années, voire des décennies.
Que si le niveau des pluies de printemps est suffisant pour démarrer le cycle. Ainsi, dans les endroits où vous n'avez jamais vu la végétation, les plantes et les fleurs apparaissent en nombres extraordinaires.
En une année humide, le désert devient une mer, une mer de fleurs. Les Chiliens ont nommé cet évènement curieux de climat Nino-oscillation australe.
 
Les régions privilégiées avec ce merveilleux phénoène sont "la route côtière entre Puerto Viejo et Huasco. Les secteurs les plus attractifs sont dans les plaines de Vallenar et Copiapo. Cependant tout le désert devient généralement plus vert !
 
Le phénomène du désert fleuri provoque un fort impact sur le système écologique de la région. Lors de cet événement, cela augmente considérablement la quantité d'insectes et d'oiseaux, qui dans les années sèches, sont très peu nombreux.
 
 

Aucun commentaire: